Né à Montréal au Québec, Arish Ahmad Khan forme avec une bande de copains (dont le batteur Mark Sultan) un groupe punk nommé Spaceshits. Au milieu des années 1990, les jeunes punks enregistrent plusieurs albums, mais sont bannis de plusieurs salles de concert en raison de leur comportement sur scène1. À la dissolution du groupe, Arish Ahmad Khan s'envole pour l'Europe et s'installe en Allemagne. Profondément influencé par l'univers musical de Sun Ra, Khan ambitionne de monter un groupe mélangeant musique soul, free jazz et gospel. Personnalité excentrique, Arish Ahmad Khan se promène dans la rue souvent avec un casque allemand vissé sur la tête. Les clochards de son quartier le surnommant Kaiser, Arish Ahmad décide d'endosser le personnage théâtral de King Khan. Il rassemble autour de lui des musiciens venus d'horizons différents et fonde King Khan & the Shrines en 1999.
De retour au catalogue, le mini indispensable pour swinger, danser, groover avec sa tête de mort préférée et en vociférant des trucs incompréhensibles et sexy ! King Khan, the best, the king !