The Afterlife est un beau disque, très et tout simplement ; un recueil que l’on feuillette avec envie et respect, s’obligeant à ne pas en corner les coins, et caressant délicatement chacune des pages pour y goûter la texture du papier. The Afterlife est un album à tiroirs qui se laisse apprivoiser, écoute après écoute. “How We Die” débute avec ces notes de piano, légères et obsédantes ; puis vient cette voix, sensuelle, étourdissante, légèrement acidulée, captivante. Les ingrédients essentiels sont là, déclinés à l’envie, enrichie de cordes, guitares, batterie ou cuivres. Plus jazz sur “Turns Me On”, résolument tango sur le souriant “Only For Tonight”, poppy sur “Climbing My Dark Hair”, The Afterlife plonge dans son dernier tiers dans l’émotion pure et dénudée ; voix, piano, guitare sèche dans le bouleversant “The Moment”, piano et voix dans le cotoneux “Night Melody of the Pull” avant un final d'une classe exquise : le duo Oren / Jennifer est de toute beauté.